Nils Udo
Nils Udo est un artiste contemporain1né en 1937 en Bavière (Allemagne), où il vit encore actuellement.
Ses œuvres ont un fil conducteur : la nature.
Photographie du Radeau d'automne prise lors de son installation en novembre 2012. (Musée de la Vallée de la Creuse).
Flottant sur le confluent de la Creuse et de la Sédelle, l’œuvre a été visible pendant un an.
La dimension éphémère fait partie de la démarche de l'artiste qui désire souligner la beauté de la nature. La photographie immortalise ses interventions.
Il passe régulièrement dans notre région car il aime les paysages du coin.
Il n'emploie que des matériaux naturels pour donner naissance à ses œuvres. Ses créations, composées de sculptures, de photographies, d' installations2 ou de peintures, sont des représentations de la nature ou des composition avec elle.
Nid d'argile, à l'université de Clemson en Caroline du Sud, 2005. (Photographie de gauche prise pendant la fabrication du nid.)
Dans une publicité d'un parfum Guerlain
Dans le film publicitaire Guerlin réalisé en 2001 par Bruneau Aveillant, les éléments naturels qui composent différents paysages sont des œuvres de Nils Udo.
Quelle image donnent-elles du parfum ?
Est-ce important ? Explique.
Avez-vous fait attention aux derniers plans ?
Que signifient-ils ?
Andy Goldsworthy
Andy Goldsworthy, né en 1956, est un artiste britannique qui vit dans le sud de l’Écosse.
Dans toutes ses œuvres, il travaille à la main avec les matériaux naturels qu'il trouve sur place.
Il n'utilise pas de colle, si ce n'est parfois sa salive. Il trouve alors plein d'astuces pour réaliser ses assemblages : des épines, le gel (pour donner forme à l'eau), l'équilibre en fonction de la forme et du poid des pièces, des entrelacs...
Andy Goldsworthy est aussi photographe. Ses interventions, la plupart du temps éphémères, existent sous forme de photographies dont il choisit attentivement le cadrage et la lumière pour les mettre en valeur.
Une œuvre à découvrir !
http://www.goldsworthy.cc.gla.ac.uk/browse/
Grande confusion pour beaucoup de monde et dans de nombreux sites internet !
Ne pas confondre avec le Land Art, mouvement artistique américain des années 60 qui utilise n'importe quel matériau avec des machines dans une toute autre intention.
Giuseppe Penone
![Alpes maritimes. Il poursuivra sa croissance sauf en ce point [Alpi Marittime. Continuerà a crescere tranne che in quel punto], 1968 Vue prise pendant la réalisation de l’œuvre.](https://image.jimcdn.com/app/cms/image/transf/dimension=379x1024:format=jpg/path/s51728b49a7a4c58c/image/i3f7a73266d6f6915/version/1592749907/image.jpg)
(à propos des arbres)
"Et que si nous les regardions comme des solides, c’était simplement à cause de notre temps, très différent du leur. Nous avons l’impression d’un statisme de l’arbre et du bois, mais c’est parce que leurs mouvement sont trop lents pour nous être perceptibles. Ce que j’ai voulu, c’est provoquer l’action de la sculpture dans la matière même de l’arbre. D’habitude, c’est la main du sculpteur qui laisse l’empreinte dans la terre glaise. Tandis que si on met une main autour de l’arbre, c’est l’arbre même qui devient terre glaise et qui produit l’œuvre. Les rôles sont renversés. C’est l’arbre qui devient le sculpteur, la matière qui se forme elle-même."
"Ces œuvres, réalisées dans des jardins, en plein air, ne figurent pas dans l’exposition. Il s’y lit de façon évidente la relation de l’artiste au mythe, aux métamorphoses
d’Ovide (cf. l’épisode d’Apollon et de Daphné qui, fuyant les ardeurs du dieu, est transformée en laurier), mais aussi au plus grand poète italien, Dante qui, dans le
chant XIII de l’Enfer, convie le lecteur dans une terrifiante forêt où les arbres saignent. C’est la forêt des suicidés où se trouve Piero delle Vigne, noble florentin transformé, pour expier sa
peine, en arbre.
Le choix de l’arbre, comme support essentiel de la création, est lié chez Penone à sa capacité à se transformer, à passer d’une forme à une autre et à se prêter aux
métamorphoses les plus étranges."
Ripetere il bosco (Répéter la forêt) , 1969-1997
"Dépouiller l’arbre, couche par couche,
du poids de ses gestes fixés dans le bois,
pour retrouver le moment d’équilibre
entre la dimension du bois et la forme de l’arbre.
Rassembler en un seul espace la forêt des arbres découverts dans le bois,
c’est recréer l’entrelacs des relations sociales
qui existent entre les individus de la forêt
et les contacts secrets de leurs racines,
le mélange, l’union, l’intimité que suggère l’idée de la forêt."
Giuseppe Penone, 1991
Henrique Oliveira 1973
Henrique Oliveira est un artiste contemporain brésilien qui habite à Sao Paulo.
Souvent, ses œuvres monumentales questionnent l'espace : créées in situ, elles sont comme des prolongements organiques des structures architecturales.
