Pendant la première guerre mondiale, des artistes révoltés par l'organisation mondiale se regroupent pour former le mouvement dada. Les dadaïstes se caractérisent par leur volonté de
reconstruire un nouveau monde.
"Au-delà de la révolte et de la protestation, Dada repense à neuf la peinture, la poésie, la photographie, le cinéma. Il est à l’origine de l’art moderne et contemporain qui inscrit le non-art dans l’art, invitant à revoir les catégories esthétiques et le sens du beau."
La lecture rapide des 5 lettres donne le ton de la dérision !
En ajoutant au crayon des moustaches et une barbichette à une reproduction en couleur de La Joconde, Marcel Duchamp désacralise l'un des tableaux les plus connus de l'histoire de l'art.
Non seulement il bouleverse l'image de la femme, mais aussi le processus de création d'une œuvre par un détournement qu'il appelle "ready-made assisté".
Rappel
Le ready-made, invention de Marcel Duchamp en 1913, est une œuvre faite à partir d'un ou plusieurs objets déjà existants. Le ready-made est "assisté" quand il est fait à partir d'une reproduction d'une œuvre.
L.H.O.O.Q au Centre Pompidou
Avec Hannah Höch, Raoul Hausmann organise le mouvement Dada à Berlin.
Raoul Hausmann a du fuir le nazisme. C'est dans le Limousin qu'il s'est réfugié et il y a vécu le restant de sa vie.
Une vidéo du Musée de Rochechouard qui préserve une grande partie d son œuvre :
Le surréalisme est avant tout marqué par une volonté de se libérer de l'esprit de l'époque avec la guerre. Le travail du neurologue Sigmund Freud apporte une nouvelle façon de comprendre le cerveau avec l'importance de l'inconscient. Les surréalistes prennent alors pour principe créateur cette partie du cerveau : être libre, pratiquer l'écriture automatique, utiliser les rêves, le collage....
"Qu'est-ce qui rend exactement les maisons d'aujourd'hui si différentes, si séduisantes ? "
L'artiste britannique Richard Hamilton créé ce collage pour le catalogue et l'affiche de l'exposition This is tomorrow organisée à Londres en 1956.
C'est l'une des premières œuvres du Pop Art.
Impressionné par les discours du président Kennedy, Robert Rauschenberg choisit une image d'une de ses dernières apparitions télévisées.
Les images spatiales rappellent le célèbre discours de JFK "We choose to go to the moon" prononcé en 1962. La promesse est de voir un Américain poser le pied sur la lune avant la fin des années 60.
Le contexte de la guerre froide met en compétition les États-Unis avec l'Union soviétique qui a envoyé le 1er homme dans l'espace en 1961 avec Youri Gagarine.
Le souhait du président s'est exaucé le 21 juillet 1969 avec le premier pas sur la Lune de Neil Amstrong.
En 63, l'artiste travaille sur sa série juste avant l'assassinat de JFK.
Il ne souhaite pas traiter de cet évènement et tient à souligner une idée de grandeur à travers l'image du président.
JFK apparaît au sein d'images spatiales avec, à gauche, l'aigle, symbole du président et des États-Unis.
"Devant cette œuvre, nous ne pouvons que nous interroger sur l’impact des images qui forment notre mémoire tant collective qu’individuelle."
Extrait du texte de l'exposition La Fabrique de l'image au Musée des Beaux Arts de Locle en 2016.