L’anthropomorphisme est né du grec ancien : ánthrôpos « être humain » + morphế « forme ».
Parfois, des artistes attribuent à des objets ou à des animaux une forme humaine.
Les œuvres anthropomorphiques révèlent une figure humaine par paréidolie. C'est comme quand on voit une tête dans un nuage ou un tronc d'arbre.
L'artiste Guiseppe Arcimboldo, peintre de Milan en Italie, est connu pour ses portraits anthropomorphiques.
(cf. la célèbre série Les Saisons)
Il travaillait pour les empereurs du Saint-Empire romain germanique, Ferdinand Ier, Maximilien II, Rodolphe II, de la maison des Habsbourg.
Le tableau à l'endroit comme il a été montré lors de sa première présentation.
Le tableau retourné dans l'autre sens.
Le tableau à l'endroit comme il a été montré lors de sa première présentation.
Le tableau retourné dans l'autre sens.
L'artiste américain William Wegman ne voulait pas de chien. Ne pouvant avoir des enfants, sa compagne a insisté et la légende raconte qu'il a perdu 5 fois de suite à pile ou face avant d'adopter un chien en 1970, Man Ray, un braque de Weimar. L'idée de faire des portraits humanisés de son chien lui est venue quand celui-ci, jouant dans son atelier, s'introduisait dans son champ photographique.
"William Wegman puise dans la tradition qui voit dans l’animal une caricature de l’homme, lui conférant par là même une capacité de narration anthropomorphique (...). Figure emblématique de la constance, son chien Man Ray se prête à tous les travestissements, à tous les exercices, tout en conservant son inaltérable dignité. L’essentiel de la démarche de Wegman réside cependant davantage dans la tension entre la perfection du procédé photographique utilisé – la grande chambre Polaroid – et l’aspect dérisoire de la saynète proposée."
En parallèle avec son travail photographique, il créé des livres pour enfants.
Il réalise aussi des films.