"La main est action : elle prend, elle crée et parfois on dirait qu'elle pense."
Henri Focillon (historien d'art), L'Éloge de la main, 1934.
Michel-Ange, La création d'Adam, esquisse et détails d'une des 9 fresques inspirées de la Genèse à la Chapelle Sixtine au Vatican à Rome, 1508-1512.
Allez voir la rubrique Détails étonnants pour découvrir une
représentation particulièrement originale dans un contexte religieux.
Dans Mains se dessinant de M.C Escher, quel effet visuel est en lien avec l’œuvre de Felice Varini? 👉 Site officiel
"Le 20 juin 1936, à Chicago, Jesse Owens bat le record du monde du 100 m. Un mois et demi plus tard, aux Jeux olympiques d'été de 1936, qui se déroulent au Stade Olympique de Berlin, Owens remporte quatre médailles d'or, sous les yeux d'Adolf Hitler."
Wikipedia
Sachant que Jesse Owens est américain, à quelle politique raciste John Hearfield fait-il référence?
(à propos des arbres) "Et que si nous les regardions comme des solides, c’était simplement à cause de notre temps, très différent du leur. Nous avons l’impression d’un statisme de l’arbre et du bois, mais c’est parce que leurs mouvement sont trop lents pour nous être perceptibles. Ce que j’ai voulu, c’est provoquer l’action de la sculpture dans la matière même de l’arbre. D’habitude, c’est la main du sculpteur qui laisse l’empreinte dans la terre glaise. Tandis que si on met une main autour de l’arbre, c’est l’arbre même qui devient terre glaise et qui produit l’œuvre. Les rôles sont renversés. C’est l’arbre qui devient le sculpteur, la matière qui se forme elle-même."
"Ces œuvres, réalisées dans des jardins, en plein air, ne figurent pas dans l’exposition. Il s’y lit de façon évidente la relation de l’artiste au mythe, aux métamorphoses
d’Ovide (cf. l’épisode d’Apollon et de Daphné qui, fuyant les ardeurs du dieu, est transformée en laurier), mais aussi au plus grand poète italien, Dante qui, dans le
chant XIII de l’Enfer, convie le lecteur dans une terrifiante forêt où les arbres saignent. C’est la forêt des suicidés où se trouve Piero delle Vigne, noble florentin transformé, pour expier sa
peine, en arbre.
Le choix de l’arbre, comme support essentiel de la création, est lié chez Penone à sa capacité à se transformer, à passer d’une forme à une autre et à se prêter aux
métamorphoses les plus étranges."
Source des image : le site officiel de l'artiste.