Dessin en arrière-plan de Clémentine R. en 3ème.
Photographies prises lors de l'exposition Norman Rockwell au Mémorial de Caen
pour le 75e anniversaire du Débarquement.
1960 : aux États-Unis, pour la 1ère fois, une fille noire se rend dans une école réservée aux blancs.
Que nous indiquent les graffitis (en haut à gauche et au centre), la tomate et les gardes du corps?
Ruby Bridges a du passer une année seule, en classe et à la cantine, en raison de la menace collective des parents, allant de l'empoisonnement au lynchage...
Tous les professeurs ont protesté sauf une qui a accepté de lui faire cours.
Les policiers locaux ont refusé de la protéger.
Son père a perdu son emploi et ses grands-parents ont été expulsés des terres qu'ils cultivaient.
Aujourd'hui, Ruby Bridges est la porte-parole de la Ruby Bridges Foundation, fondée en 1999 pour promouvoir « les valeurs de la tolérance, du respect et de l'appréciation des différences ».
« le racisme est une maladie d'adulte et nous devons cesser d'utiliser nos enfants pour la propager »
Ruby Bridges
"Norman Rockwell est le célèbre illustrateur du Saturday Evening Post pour lequel il collaborera pendant 47 ans. À ce titre, il observe la société américaine avec une bienveillance, voire une grande tendresse qui lui sera parfois reprochée. À la fin de sa vie, dans les années 60, en pleine crise morale de l’Amérique, il collaborera pour Look sur des sujets d’actualité : racisme, guerre du Vietnam (...), lutte contre la pauvreté.
(...) « The Problem We All Live With » publié en 1964 par Look, dénonce la ségrégation raciale américaine. Il s’inspire de l’affaire Ruby Bridges qui fut la première enfant afro-américaine à intégrer une école réservée aux blancs à La Nouvelle-Orléans."
Extrait du dossier de presse de l'exposition Rockell au Mémorial de Caen
Pour le 50ème anniversaire de l'évènement, l’œuvre a été exposée à la Maison Blanche en 2011. Le président Barak Obama a rencontré Ruby Bridges, administratrice du musée Norman Rocwell.
"Compte-tenu des événements qui secouent le monde en ce moment, je n’ai pas hésité une seule seconde et j’ai retenu cette phrase de Nelson Mandela."
Interview de Jef Aérosol en 2015 publiée dans le catalogue de l'exposition "African Dream" à la BCK Art Gallery (Marrakech, Maroc)
Rappel : novembre 2015, plusieurs attentas ont lieu à Paris, dont celui de Charlie Hebdo. Ils bouleversent la France et le monde entier.
"À cause de ses engagements, Miriam Makeba sera interdite de séjour dans son propre pays pendant plus de trente ans. Pourtant, "Pata Pata" n’évoque aucune lutte politique, aucun engagement. La chanson ne parle que… de danse. "Pata Pata est le nom de la danse que nous faisons ici à Johannesburg" chante-t-elle. "Et les gens commencent à bouger, dès que Pata Pata commence à jouer.""
Extrait de l'article Qui était Miriam Makeba, l'auteure engagée du tube "Pata Pata" ? d'Angèle Chatelier
Une des voix contre l'apartheid et pour la fierté du continent africain.
"...au début il y a un lieu, un lieu de vie sur lequel je souhaite travailler. J'essaie d'en comprendre, d'en saisir à la fois tout ce qui s'y voit : l'espace, la lumière, les couleurs... et, dans le même mouvement ce qui ne se voit pas, ne se voit plus : l'histoire, les souvenirs enfouis, la charge symbolique..."
Ernest Pignon-Ernest
Ernest Pignon-Ernest, un des pionniers du street art, vit à Paris. En 1974, il réagit au jumelage de sa ville natale, Nice, avec Le Cap, la capitale de l'apartheid.
Avec des amis, il colle ses dessins, plus de 1000, dans les rues de Nice : c'est la série Jumelage Nice-Le Cap. La même année, avec Antonio Saura et Jacques Derrida, il fonde « Artistes du monde contre l’apartheid».
"Le 6 mai 1974, Nice se retrouve au centre d’une polémique… planétaire. Au sommet de sa splendeur politique, Jacques Médecin décide de jumeler sa ville avec la capitale de l’apartheid.
Nice-Le Cap: le rapprochement entre les deux cités fait scandale. Il intervient juste après la la résolution de l’Organisation des Nations Unies qui qualifient le régime d’apartheid de "crime contre l’humanité" et surtout l’adoption fin 1973 de la Convention internationale pour l’élimination et la répression du crime d’apartheid."
Extrait de l'article paru dans nicematin.com
En plus des foules dans les réseaux sociaux, des artistes se mobilisent à travers le monde entier, par des images, des textes, des chansons, pour se rallier au mouvement Black Lives Matter.